Clara Bismuth :

Quand les deepfakes s'emparent de l'art

 "Une photographie du pape en doudoune Balenciaga, un nouveau titre des Beatles, un article scientifique généré par un agent conversationnel ou encore une interview d’une Dalida ressuscitée, bienvenue dans la décennie synthétique.

Depuis le lancement en accès libre de ChatGPT, travestir la réalité semble être devenu notre nouveau passe-temps favori. Les deepfakes, ces contrefaçons numériques qui imitent le réel à un haut niveau de vraisemblance, s’emparent désormais (après la politique et la pornographie), de nos cultures populaires, de nos divertissements, de l’art. 

Cette technologie aussi fascinante qu’inquiétante nous confronte à des dilemnes complexes. Comment préserver la confiance dans un monde où les contenus peuvent être falsifiés à volonté ?

Comment stimuler la créativité sans pour autant entacher l’authenticité des artistes ? Comment maîtriser un outil qui nous dépasse ?Aujourd’hui, l’art fait face à une des plus grandes mutations de son temps, nécessitant notre attention, notre engouement et notre vigilance pour ne pas perdre pied. 

Clara Bismuth, ancienne étudiante en bachelor mobilier et objet de l'art de l'IESA publie "Les deepfakes" aux éditions Le Publieur. Ce livre traite du développement de l'IA et des deepfakes, qui bouleverse la création artistique et la culture.Ce sujet est très en vogue depuis la mise en ligne de ChatGPT et des multiples plateformes d'IA Génératives. 

L'ouvrage est accessible en commande dans toutes les librairies traditionnelles (fnac, amazon etc) ou en e-book

Passionnée depuis toujours par la musique, le cinéma et le théâtre, Clara Bismuth passe trois ans au cours Florent, autre école du groupe Galiléo, où elle nourrit sa passion pour les textes et la scène. Sa curiosité insatiable l’amène à suivre un Bachelor en expertise du Mobilier et de l’objet d’art avant d’obtenir un master en communication culturelle à l’IESA.

Elle continue alors ses études en marketing et communication à l’Institut des Mines d’Alès puis au Celsa, l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication. C’est là que nait son coup de cœur pour les nouvelles technologies et leur impact sur nos sociétés. À l’occasion de son mémoire de fin d’étude,elle s’intéresse aux deepfakes et aux répercussions vertigineuses de l’intelligence artificielle sur le monde de l’art et de la culture. Passionnée par le sujet, elle nous livre sa réflexion dans ce premier ouvrage sobrement intitulé : "Medias Synthétiques : quand les deepfakes s’emparent de l’art".

Parallèlement à ses études, Clara Bismuth a multiplié les contributions professionnelles, que ce soit dans une galerie d’art spécialisée dans le Street Art, chroniqueuse d’albums de musique pour la plateforme Qobuz, chargée de projets au sein de l’Institut National de l’Audiovisuel, ou encore en tant qu’assistante de production DVD et VOD chez StudioCanal.

Ce sont aussi ces expériences riches et diverses qui ont nourri sa réflexion sur le rapport entre l’art, la création et l’intelligence artificielle.