Jean-Baptiste Boulard, chaise pour le marquis de Talaru, 1787. Collection Charles Hooreman.

chaise pour le marquis de Talaru, 1787 Collection Charles Hooreman

Organisée par les étudiants de deuxième année Marché de l'art ancien, sous la conduite de leurs professeurs référents, Luis Belhaouari en histoire de l'art et David Brouzet pour les arts décoratifs, l'exposition intitulée, Dans le cabinet d'un amateur d'art se tiendra à partir du 18 mai dans la Galerie de l'IESA.

Elle succède à une autre exposition de mars 2021, organisée par les 2ème année Patrimoine et Tourisme art ancien sur le cabinet de curiosité.

Du mardi 18 mai au jeudi 27 mai 2021 (fermé le dimanche 23 et le lundi 24 mai, lundi de la Pentecôte)

Horaires : de 14h à 18h

Galerie de l'IESA, 1 cité Griset 75011 Paris 

Dans le cabinet d’un amateur d’art.

Les œuvres.

L’exposition a pour sujet l’intérêt que continue à susciter aujourd’hui l’art français du XVIIe et du XVIIIe siècle. Les œuvres présentées, même si elles ne sont pas signées par les plus grands noms, n’en présentent pas moins un réel intérêt scientifique. Les tableaux de Simon Guillebaud et de François Eisen permettent une meilleure connaissance de leur corpus. La chaise de Jean-Baptiste Boulard fut livrée pour le château royal de Fontainebleau. Toutes ces oeuvres sont montrées au public pour la première fois.

Les prêteurs. 

Avant tout, les étudiants ont eu à cœur de mettre leurs propriétaires à l’honneur. Le profil de ces derniers est révélateur de la variété des motivations qui animent en 2021 l’acheteur d’une œuvre d’art. Deux d’entre eux sont d’authentiques collectionneurs. L’un, l’heureux propriétaire de la Léda… qui souhaite rester anonyme, se passionne pour la peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles. L’autre, Richard Pech, a constitué un véritable musée en lien avec l’histoire de sa profession de marionnettiste, dans le but de l’ouvrir prochainement à la visite.

Le marché de l’art est représenté par l’un de ses acteurs les plus reconnus : Charles Hooreman, un des meilleurs connaisseurs du siège français, qui a exposé à la dernière Biennale des Antiquaires.

Les historiens de l’art ne pouvaient être absents : Catherine Arminjon a été commissaire d’expositions prestigieuses tant en France qu’à l’étranger. Elle enseigne à l’IESA, tout comme David Brouzet. Auteur d’ouvrages faisant référence, Renaud Serrette travaille pour le Centre des Monuments nationaux.  

Emmanuel de Monteynard, dont la formation à l’IESA s’est terminée en 2020, est déjà un professionnel apprécié, spécialiste, entre autres techniques, d’orfèvrerie.

Clément Thomas, Vincent Djeziri et Maxime Ducatte sont actuellement étudiants à l’IESA. En 2019, Clément et Thomas ont brillamment identifié et acquis en vente publique un secrétaire et une commode provenant du château de Saint-Cloud. Maxime manifeste une préférence pour les objets rares. Enfin, un dessin a été prêté par Elliott Joffre, qui fait partie de la promotion chargée de l’exposition.

Ainsi, les ainés, collectionneurs, professionnels, professeurs, anciens étudiants, étudiants de mastère et de Bachelors 3, parrainent les étudiants de Bachelor 2 qui ont organisé l’événement. Ce travail favorise la transmission des savoirs et des méthodes d’analyse entre les professionnels et les amateurs, entre les experts et les jeunes talents. Toutes les œuvres ont fait l’objet d’une recherche approfondie.

Le titre : dans le cabinet d’un amateur d’art

La présentation dans la galerie vise à restituer l’atmosphère régnant dans le cabinet d’un amateur fictif, un amateur idéal qui serait la somme de tous les prêteurs réunis. Seuls le raffinement de son goût et sa curiosité l’ont guidé dans ses choix. Il a simplement recherché l’équilibre et l’harmonie entre les tableaux et les objets. Sa fin est la délectation, le plaisir de l’œil de et l’intellect.