Exposition : "Poétique de l'absence" par Sarah Aïssa

 

E-L.project est heureuse de vous convier à la première exposition personnelle de l’artiste Sarah Aïssa, qui se tiendra du jeudi 5 au jeudi 12 octobre à la Galerie de l’IESA arts&culture dans le 11ème arrondissement de Paris. 

Poétique du silence, nous plonge dans l’univers fragile de Sarah Aissa. Horizons brumeux, présences effacées, Poétique du silence transforme l’espace en lieu de réflexion : comment vit-on le monde ? Les silhouettes fantomatiques et les arbres sinueux, presque fumeux habitent l’exposition et lui donnent une atmosphère silencieuse en apparence et hurlante si l’on tend l’oreille. Sarah Aissa créer des espaces intermédiaires qui montrent les invisibles, les éléments évanescents, l’absence. Des espaces qui se métamorphosent. 

Pour sa première exposition personnelle, l’artiste présente des tableaux aux formats imposants, donnant à voir des personnages anonymes, des histoires que l’artiste imprègne dans sa peinture. Une forêt de voiles blanc révèle des arbres imaginés, théâtralisant alors le silence et la vulnérabilité, ainsi qu’une série de dessins de visages inconnus.

 

« J’aime dessiner les gens, créer des personnages en imaginant leur histoire…. Je peins les anonymes, des mères de famille, des frères, des voisins…, des inconnus que je rencontre en un coup de vent et dont je ne connais rien. Qui sont-ils ? Dans la foule, c’est l’individu qui s’efface et qui devient invisible.  Des histoires de vie que j’essaie de saisir, de retenir, de fixer par la peinture pour qu’elles ne disparaissent pas, des figures que je tente d’affirmer. […] J’essaie de saisir par la peinture, une empreinte laissée dans mon subconscient. La trace saisie par un regard fugace ou une balade, des survivances partiellement inventées par une mémoire faillible… Les personnages sont donc des archétypes, les arbres ne sont pas vraiment des arbres, le tout dans une sorte de théâtralisation du réel avec des jeux de clair-obscur qui accentuent l’aspect dramatique de la peinture. »

 

Dans son univers artistique où le silence est maître, où le temps et les émotions restent figés, en suspens, Sarah donne à voir un aperçu d’un monde vulnérable, propice à la contemplation. L’artiste entretient un rapport sensible à la matière, elle traduit la fragilité de l’existence par des déchirures et des perforations et par un traitement de la peinture en volume. 

 

« Tandis que le support de la toile est quelquefois strié d’incisions et déchirures dans des gestes vifs, il est un sujet autant que la figure, qui devient transparente à certains endroits. »      Sarah Aissa

  

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