Thomas Gauvillé, ancien responsable des stages pour le département Marché de l'art, présente son rôle au sein de l'IESA arts&culture pour aider les étudiants à trouver des stages et à participer à des événements partenaires.

Ancien étudiant de l'IESA arts&culture en Bachelor Expertise et commerce de l'art, il est d'autant plus au courant des problématiques que peuvent rencontrer les étudiants dans la recheche de leur stage.

thomas gauville responsable stages marché de l'art

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Après mon Baccalauréat en 2004, je suis entré à l’École du Louvre pour deux ans pendant lesquels j’ai pu me spécialiser en peinture française et en héraldique. Les aléas de la vie ont fait que j’ai dû prématurèment quitter Paris et changer de voie. J’ai alors entrepris un apprentissage en lutherie à Toulouse puis en Angleterre qui m’a non seulement formé à la facture elle-même mais également à l’expertise en instruments à cordes anciens et en archèterie.

Diplômé d’un Diplôme des métiers d'art, j’ai ensuite intégré l’IESA arts&culture d’où je suis sorti diplômé en 2014.

Quel est votre rôle au sein de l’IESA ?

Aussitôt après mon diplôme, j’ai commencé à travailler au sein de l’IESA arts&culture où j’ai enseigné l’héraldique, l’histoire et l’histoire de l’art. Aujourd’hui, en plus de l’enseignement, je suis chargé du département des stages pour le Marché de l’art. Mon rôle est de faire le lien entre les entreprises et les étudiants de l’école. Pour cela, il faut conserver et enrichir le réseau de galeries, maisons de ventes, cabinets d’expertises, foires et salons afin de proposer une offre variée de stages aux étudiants.

Aller sur le terrain, rencontrer les professionnels et leur proposer un partenariat pérenne en leur montrant le dynamisme, l’efficacité des étudiants et leur passion pour l’art et son marché. Il est toujours agréable – et valorisant pour le service – de croiser au détour d’un stand ou lors d’un vernissage, d’anciens étudiants de l’école internationale des métiers de la culture et du marché de l'art qui ont réussi à se rendre indispensables auprès de leur structure et ont pu ainsi transformer leurs stages en un emploi stable.

Pour que cela se perpétue au fil des années, le département des stages accompagne les étudiants en leur proposant de nombreuses offres variées et en prodiguant conseils ou mises en garde afin que les futurs acteurs du marché apprennent dans de bonnes conditions et dans des structures dispensant un apprentissage de qualité. 

Nous avons également à cœur de responsabiliser les étudiants et il s’agit de faire en sorte que ceux-ci se portent candidats à un poste par eux-mêmes tout en s’assurant du bon déroulement de leur stage en temps réel.

Nous offrons également un nombre croissant d’offres sur des événements ponctuels dont l’école est partenaire et qui proposent, sur un court laps de temps, une vision globale et efficace du fonctionnement d’une foire, d’un salon ou d’une exposition.

Quels sont les partenariats emblématiques de l'IESA arts&culture ? De nouvelles synergies sont-elles envisagées ?

Le département des stages pour le Marché de l’art s’emploie à tisser des liens de partenariats avec les plus grandes structures du marché actuel. Nous travaillons depuis des années maintenant avec des salons aussi prestigieux qu’Art Paris Art Fair, Paris Photo, Asia Now, AKAA, Drawing Now ou DDessins qui savent toujours former les étudiants de la meilleure et la plus efficace des façons.

Cependant, de par ma formation et mon goût, je tiens à rééquilibrer les forces entre une offre trop souvent axée sur l’art contemporain et des arts anciens et modernes parfois mis de côté ou des disciplines artistiques trop souvent délaissées. Créer des partenariats avec des foires d’art ancien renommées comme le Salon du Dessin ou la Biennale de Paris me semble alors indispensable.

Par ailleurs, étant moi-même provincial, je pense qu’il faut davantage s’ouvrir aux structures de toute la France. Les recoins les plus lointains du pays regorgent d’initiatives culturelles déjà bien installées ou en devenir qu’il est nécessaire d’encourager. Je pense notamment aux nombreux pôles régionaux comme, par exemple, le Centre d'art et photographie de Lectoure, la Synagogue de Delme ou encore le tout nouveau centre d’art et de design La Cuisine près de Montauban.

Enfin, il est indispensable de s’ouvrir aussi à l’étranger, c’est pourquoi nous allons bientôt visiter les plus grandes foires européennes comme la TEFAF de Maastricht, la BRAFA à Bruxelles, ArtBasel à Bâle, Masterpiece ou la Frieze Art Fair de Londres afin de leur proposer des partenariats au sein des différents commissariats d’expositions.