Comprendre le mécénat d’entreprise et l’art contemporain à la Fondation Groupe EDF

Nos étudiant·es de deuxième année en Bachelor Management des Arts ont récemment visité la Fondation Groupe EDF à Paris, accompagnés de leur professeur Christophe Billard. Cette visite avait pour but d’approfondir leur compréhension du mécénat d’entreprise, de la scénographie, de la pratique curatoriale et de la médiation culturelle, dans le cadre de leur formation professionnelle dans le domaine de l’art contemporain.

 

Laurence Bobant-Guillot et son équipe de médiation ont chaleureusement accueilli le groupe et leur ont proposé une visite guidée de l’exposition en cours, en détaillant à la fois son contenu et sa conception. Leurs explications ont enrichi la compréhension des étudiant·es sur la manière dont la médiation culturelle peut favoriser des expériences de visite significatives.

Fondation Groupe EDF

 

Située au cœur du 7ᵉ arrondissement de Paris, la Fondation Groupe EDF est la fondation d’entreprise du groupe Électricité de France (EDF). Créée en 1987, elle soutient des initiatives d’intérêt général dans les domaines de la culture, de l’éducation, de l’inclusion et de la sensibilisation à l’environnement.

 

Son espace d’art, installé dans une ancienne sous-station électrique historique, accueille régulièrement des expositions explorant les liens entre art, science, société et innovation.

La Fondation s’engage à rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre, en mettant fortement l’accent sur la médiation et l’éducation artistique. Cette mission s’inscrit pleinement dans les thèmes abordés durant la visite.

« Ce que l’horizon promet » : une exposition plurielle

La visite était centrée sur l’exposition actuelle Ce que l’horizon promet, conçue par les commissaires Nathalie Bazoche et Samantha Barroero, en collaboration avec le sociologue Gérald Bronner. Présentée du 12 mars au 28 septembre 2025, elle réunit 27 artistes contemporains et interroge notre relation complexe à l’avenir, entre croyance et rationalité, incertitude et volonté de contrôle.

 

À travers une grande diversité d’œuvres, l’exposition invite les visiteur·ses à réfléchir à la manière dont nous nous projetons dans un avenir par essence incertain. Elle explore les outils, croyances et disciplines que nous mobilisons pour tenter d’anticiper ce qui nous attend : consulter des horoscopes, faire confiance aux algorithmes prédictifs, évaluer une reconversion professionnelle ou un nouveau régime alimentaire. Ces comportements traduisent notre désir constant de réduire l’incertitude et de mieux maîtriser ce qui s’annonce.

 

La scénographie de l’exposition propose un parcours à travers des interprétations artistiques qui mettent en lumière nos espoirs et nos angoisses collectives face à l’inconnu. L’horizon, représenté comme une ligne mouvante, symbolise à la fois le caractère insaisissable de l’avenir et les promesses qu’il recèle.

Rencontre avec l’artiste Christine Rebet

L’un des moments forts de la visite fut la rencontre avec l’artiste Christine Rebet, exposante dans le cadre de l’exposition. Les étudiant·es ont pu échanger avec elle sur son parcours et son processus de création, en particulier autour de son œuvre Black Cabinet, présentée dans l’exposition.

 

Cette discussion a offert un éclairage précieux sur la manière dont les artistes contemporains mènent une carrière internationale tout en abordant des thèmes historiques, psychologiques et politiques. En plus de l’œuvre de Christine Rebet, les étudiant·es ont découvert celles d’artistes renommés tels que Philippe Ramette et Evariste Richer, entre autres.

 

Ces œuvres ont servi de points de départ à des discussions autour de l’intention artistique, de l’interprétation du public, et du rôle des institutions comme la Fondation EDF dans la diffusion de l’art contemporain à travers des programmations inclusives et réfléchies.