Chaque année, le Gala de l’IESA arts&culture est l’occasion pour les étudiants de mettre en pratique leur savoir-faire acquis durant l’année : vente aux enchères, prix de la jeune création Juvenars IESA, animations artistiques et soirée musicale.

Le 9 juin dernier, les étudiants et jeunes diplômés ont profité d’une journée riche en création et émotion.

Cette journée, intégralement organisée par les étudiants de 1ère année du Bachelor Expertise et Commerce de l’art, du Bachelor Productions et médiation culturelles et du Bachelor Communication culturelle, est l’occasion pour les étudiants de mettre à l’honneur les jeunes diplômés de l’année mais surtout de mettre en pratique tous les enseignements de l’année.

Durant toute l’année et grâce à un coaching de 50h animé par des professionnels du secteur : marché de l’art, art contemporain et spectacle vivant, les étudiants ont fourmillé d’idées, les ont hiérarchisés puis ont travaillé ensemble à un filage d’une journée exceptionnelle jalonné de temps forts.

Ces animations conçues et animées par les étudiants ont pour objectifs de :

Maîtriser la méthodologie de production d'un projet culturel, définir une programmation artistique cohérente, développer un travail d'accompagnement d'un artiste, penser une stratégie de communication média et hors média, créer et éditer des outils de communication, gérer la logistique d'un projet, rechercher des partenaires, concevoir et gérer un budget de production, analyser et commenter des œuvres et des productions artistiques.

A partir du thème Urbain/Cubain défini par les étudiants des métiers de la culture dès le début d'année et du lieu choisi pour la soirée de Gala, les étudiants ont proposé un concept d'animations, d'ateliers, de spectacle et de programmation musicale. Les étudiants ont fait le choix de décliner un événement autour de la notion de convivialité et de rencontre. La programmation se voulait participatif : initiation à la mixologie, atelier de salsa portoricaine, initiation aux danses africaines/hip hop, initiation au mix Dj, spectacle de la Compagnie Hesperos, performance danse, concerts et dj set.

En parallèle, les étudiants du marché de l’art ont soit organisé une vente aux enchères soit gérer la sélection et l’exposition des nominés pour le Prix Juvenars-IESA. Du fait de leur jeune âge, entre 17 et 18 ans, et de leur non appartenance à des familles du milieu de l'art pour beaucoup d’entre eux, ce fut un travail riche en apprentissage auprès de leur coach mais également d’autres étudiants dont les parents ou famille sont connectés au marché de l’art. 

C'est ainsi que Marius Gismondi, petit fils et fils d'antiquaire, nous a généreusement fourni 3 oeuvres qui à elles-seules ont déjà rapporté les 5000 euros qu'il fallait obtenir pour honorer le prix JUVENARS. Marine Lallouette a demandé à sa mère, peintre, de nous fournir aussi une de ses toiles...Sofia Nikolskaya, nous a fourni une œuvre d'une artiste Natalia Olegovna Tolstaya - connaissance de sa famille…

Leur coach, Sylvana Lorenz a fait appel à la générosité de ses illustres amis artistes qui ont accepté de donner leurs œuvres, comme par exemple :

  • Georges Autard, peintre et graveur, vit et travaille à Marseille où il enseigne à l'école supérieure d'art et de design. On le situe dans la suite de l'Expressionnisme abstrait.
  • Didier Gicquel, spécialisé dans le portrait photographique des figures contemporaines du milieu de l'art contemporain. Encouragé par ses pairs, Henri Cartier-Bresson, Peter Knapp et Paul Facchetti, il réalise ses premiers portraits en 1979 en noir et blanc, armé d'un Leica/
  • Gérard Serée, peintre et graveur, après des études aux arts déco de Nice, il s'est spécialisé dans les livres d'artistes.

Les étudiants ont dû organisé l’ensemble de la vente, mais également sa communication : rédaction d’un catalogue, animation des réseaux sociaux, envoi d’invitations

Le commissaires-priseurs - Pierre Cornette de Saint Cyr qui s’est particulièrement illustré dans les premières ventes d'art contemporain dans les années 70 et a été durant toute sa longue et prestigieuse carrière, engagé dans les ventes de charité à gentiment accepté d’assurer cette vente avec son confrère Thomas Müller, de l'étude Crait&Müller, société de ventes aux enchères Paris Drouot.

Certains collectionneurs contactés avaient laissé des ordres et ceux qui étaient présents ont permis de récolter environ 8 000 euros.