Retour sur la journée festive consacrée au Hip Hop au cours de la JPO du 17 septembre 2022

Dans le cadre du lancement du Bachelor Pro Responsable de production, lancé en mars 2023, l'IESA et son partenaire ON2H (Organisation Nationale du Hip Hop), ont organisé ce samedi 17 septembre , à l'occasion de la journée porte ouverte, une journée festive, consacrée à la découverte de l'univers du Hip Hop. 

Avec pas moins de 45 participants, des danseurs connus, un DJ, une battle, une exposition de l'artiste Lassana Sarr, la journée a été l'occasion pour tous d'échanger et de partager autour d'une passion commune : le Hip Hop. 

Cette journée était destinée à tous : futurs acteurs, étudiants, futurs étudiants, professionnels, amateurs et professionnels du mouvement Hip Hop. 

 

 

Une exposition de Lassana Sarr

 

Les participants ont eu l'occasion de s'imprégner des œuvres de Lassana Sarr.

Fortement inspiré par la fiqure urbaine du graffiti et du Hip Hop, Lassana est connu pour son talent d'artiste photoréaliste. Diplômé en Design graphique et ayant suivi tout au long de son parcours un enseignement continu dans l'Histoire et la pratique de l'art, c'est très jeune qu'il a cultivé un attrait pour les images futuristes et dévastées des mangas et séries japonaises.

Lassana oscille depuis toujours entre la ville et la nature, deux univers distincts et contrastés qui ne le quittent pas et c'est essentiellement vers les peintres impressionnistes et naturalistes qu'il puise sa technique tout en se référant à la réalité.

En prenant la photo comme repère, ses oeuvres se rapprochent de la réalité photographique, tout en s'en éloignant et en la défiant. C'est à la fois une volonté de contradiction et d'opposition entre la forme technologie et la force humaine, la réalité et la fiction. Lassana voit dans le phénomène du Graffiti brut, une thématique à la fois riche, sauvage, et fondatrice mais aussi un moyen de poser sa marque. 

 Vous retrouvrez un entretien de Lassana Sarr dans un entretien ci après.

Cypher Masterz , une battle, un gagnant 

Tout au long de la journée, les spectacteurs ont assisté à une battle spectaculaire regroupant 6 danseuses et 6 danseurs Hip Hop de renom. Le principe du Cypher Masterz est de réunir le temps d’une soirée ou d'un après-midi des danseurs exceptionnels autour d’une seule et même thématique musicale : la house music, avec un  DJs house. 

Dans le cercle, au rythme de l’énergie des danses d’aujourd’hui, tous les univers et tous les styles se rencontrent pour un moment de fête et d’échange.  Ils sont invités à s’affronter dans le cercle.

C'est Maaxlove, l'un des 6 danseurs qui à été proclamé  King. Il à remporté la couronne et un chèque de 800€ de la part de l'IESA et de ON2H.

 

 

Pourquoi ce bachelor Hi Hop ? 

L'idée de créer un Bachelor Pro dédié au marché du Hip Hop provient d'une large méconnaissance de cette culture, d'un manque de structuration académique. Ainsi, comme l'explique Henry Hang, enseignant à l'IESA et responsable de cette formation, “c'est une culture qui existe depuis plus de 50 ans. Cependant, elle reste encore méconnue du public, surtout de la nouvelle génération qui est avide de connaissance. c'est un terrain vierge. Beaucoup veulent vivre de leur passion, ils ont grandi et connu cela. Et il y a un manque de main d'œuvre d'autant plus que cette culture propose des solutions d'emploi pour l'avenir en donnant accès à une qualification spécifique”.

Cet acteur connu du milieu du Hip Hop, art peintre et enseignant depuis une douzaine d'années l'histoire de l'art urbain sous toutes ses formes - danses, grafitis, courants artistiques - à IESA, Henry Hang a été l'initiateur de ce nouveau cursus.

L'IESA a accueilli favorablement cette proposition au regard de l'enjeu de démocratisation et de structuration de l’art urbain dans les industries culturelles et créativescar elle souhaite pallier  l'absence, à ce jour,de cursus institutionnel dédié aux métiers autour du hip-hop et des cultures urbaines.

En quoi consiste ce bachelor ? 

Le bachelor professionnel est accessible aux étudiants titulaires d’un bac+2 (ou d’une formation équivalente correspondant à 120 ECTS) ainsi qu’aux apprenants titulaires d’un baccalauréat et justifiant d’une expérience de trois ans minimum dans le secteur du Hip Hop. Le dossier d’admission, construit en fonction des blocs de compétences de la formation, permet de positionner le candidat afin de valider sa demande d’admission. 

 

Objectifs de la formation

Objectifs d’acquisition de compétences :

La formation Responsable de production Hip Hop est construite pour permettre l’acquisition des compétences permettant l’obtention de la certification de niveau 6, inscrite au RNCP, Responsable de production de projets culturels. Ces compétences sont regroupées en cinq blocs :

  • Assurer la promotion et la communication du projet 
  • Gérer le budget et l’administration juridique et réglementaire du projet 
  • Définir et monter le projet culturel 
  • Produire et mettre en œuvre les actions et les outils de médiation
  • Organiser et mettre en œuvre la production et la diffusion du projet

 Objectifs pédagogiques :

Afin d’acquérir ces compétences, la formation s’appuie sur trois objectifs pédagogiques :

1. La professionnalisation de l’étudiant par :

  • la réalisation de projets réels de groupe permettant d’appliquer sur le terrain les compétences et les connaissances acquises durant les cours ;
  • un parcours de professionnalisation permettant la découverte du secteur, l’acquisition de compétences complémentaires en situation professionnelle (stages et/ou contrats d’alternances) et la création d’un réseau professionnel) 
  • l’enseignement dispensé par un corps professoral composé à 90 % par des professionnels en exercice soucieux de transmettre des savoirs dans leurs contextes d’utilisation professionnelle.

 

2. La spécialisation de l’étudiant par l’acquisition d’une expertise dans l’ensemble des disciplines du Hip Hop et des productions qui y sont liées :

  • les danses hip hop (newstyle, popping, locking, breakdance…),
  • le graffiti et le street art,
  • la production musicale (rap, R’N’B, Beatmaking…) ainsi que le spectacle vivant,
  • l’organisation de battles, d’expositions et de festivals…

 

3. L’ouverture sur le domaine international grâce à :

  • des cours de culture générale et de spécialités dispensés par les quatre départements internationaux du Centre de recherche appliquée en cultures contemporaines.